Infections sexuellement transmissibles pouvant toucher aussi bien les hommes que les femmes, les verrues génitales ont pour origine le papillomavirus humain ou HPV. Selon le cas ou la résistance du système immunitaire de la personne qui en est atteinte, elle peut voir des conséquences plus ou moins graves sur les organes génitaux ou l’organisme en général.
Définition des verrues génitales
Les verrues génitales qu’on nomme aussi condylomes sont provoquées par le HPV ou le papillomavirus humain. Il se transmet généralement par relation sexuelle ou contact intime de la partie génitale du corps avec celle d’une autre personne atteinte. Cependant, on peut aussi bien l’attraper par de simples baisers ou des relations sexuelles bucco-génitales.
Les souches 6 et 11 de papillomavirus humain en sont les principaux responsables, de l’ordre des 80 % des cas. Le virus l’est aussi pour la plupart des cancers du col de l’utérus, mais d’autres souches peuvent aussi en provoquer. Ainsi, ces condylomes existent en taille et formes différentes, selon chaque type du virus responsable.
On cite les condylomes acuminés, de la même couleur que la peau et poussant sous forme de grappe, ressemblant à la forme d’un chou-fleur. Il y aussi les verrues génitales papuleuses, apparaissant comme des petites proéminences généralement multiples, de la même couleur que la peau ou rosée. Un autre, le condylome plan est invisible à l’œil nu, car se trouvant en forme de taches sur la muqueuse anale. Elles peuvent aussi être uniques ou multiples, chez l’homme, se trouvant sur le pénis, la verge, le prépuce, le gland, la partie périanale et celle anogénitale. Chez la femme, elles se localisent sur le vagin, la vulve, le col de l’utérus et l’anus.
Les symptômes de verrues génitales
Les condylomes se manifestent au niveau de la muqueuse génitale par des lésions qui vont se transformer en excroissances localisées. Ils prennent ensuite la forme d’un chou-fleur ou d’une crête de coq, la raison de leur appellation. Leur couleur particulière pigmentée permet aussi de les reconnaître facilement. Malgré cette apparence, la verrue génitale n’est toutefois pas douloureuse, mais provoque seulement quelques inconforts et gênes.
Il arrive aussi que ce type d’infections soit asymptomatique, c’est-à-dire, ne se manifestant pas par un quelconque signe particulier. Cela n’empêche toutefois pas la personne contaminée d’en transmettre à une autre. Ses symptômes n’apparaissent que quelques semaines après la contamination, sur les parties génitales du nouveau porteur du virus. Si celle-ci s’est faite via un rapport sexuel oral, les verrues peuvent apparaître sur la muqueuse de la bouche. À l’instar de l’apparence de celles localisées sur les parties génitales, elles grossissent aussi en peu de temps et prennent l’allure d’un chou-fleur. Le porteur peut n’en ressentir aucune démangeaison ni brûlure, les microfissures présentant des traces de sang permettant de les reconnaître. Des pertes vaginales anormales ou des saignements vaginaux, notamment après les relations sexuelles en sont aussi signe, de même pour des démangeaisons dans certains cas.
Les différentes options de traitement
Quand elles sont visibles, les verrues génitales se diagnostiquent aisément par leurs caractéristiques spécifiques. S’il s’agit de condylomes invisibles, le médecin arrive à les détecter en appliquant sur les zones susceptibles d’en présenter de l’acide acétique. Elles apparaitront alors sous forme de zones ou points blancs. Il est aussi possible de les détecter via un frottis ou une biopsie pendant laquelle le médecin va prélever un peu de tissus du col de l’utérus. Ces prélèvements vont ensuite être examinés avec un microscope spécifique qui va prouver l’existence ou non de papillomavirus humain sur l’organe. Une rectoscopie ou un examen visuel des parois intérieures du rectum est un autre examen de diagnostic, de même pour un examen par biologie moléculaire permettant de déterminer le patrimoine génétique du virus.
Avec ou sans traitement, les verrues génitales peuvent toutefois régresser et disparaître comme elles sont apparues. Si le virus lui-même est difficile à éradiquer, on peut cependant arriver à bout de ses lésions, par laser, par une intervention chirurgicale et par voie chimique.
Les traitements physiques et chirurgicaux peuvent ainsi se faire par laser CO2, par électrocoagulation au bistouri électrique, par cryothérapie, par excision chez la femme et par circoncision chez l’homme. Quant aux traitements topiques, ils peuvent être réalisés avec de l’Imiquimod, de l’acide trichloracétique, de la Podophyllotoxine, du Fluorouracil, et des sinécathéchines.
Les produits naturels pour traiter les verrues génitales
Comme elle fait pour d’autres nombreuses maladies, l’homéopathie peut venir à bout des verrues génétiques. Pour les condylomes plans, 3 prises par jour de 5 granules de Cinnabaris 9CH fait bien l’affaire, ce, jusqu’à disparition complète des symptômes. Quand les lésions s’accompagnent de sensation de brûlure ou de prurits, la prise de 2 granules de Sabrina 5CH, ce, 3 fois par jour est conseillée. Si les démangeaisons se font plus intenses, le 9CH de Sabrina, à raison de 3 granules 3 fois par jour jusqu’à complète disparition des symptômes fournit aussi de bons résultats. Les verrues ano génitales, elles se traitent par le Thuya occidentalis 5CH, à prendre 3 fois par jour. Les verrues génitales externes se soignent en outre par 5 granules, à prendre 2 fois par jour, de Staphysagria 9CH. Avec le Natrum sulfuricum 9 CH, on arrive à bout des condylomes sans aucune trace en en prenant 3 granules x 3 par jour. Quoi qu’il en soit, la consultation préalable d’un médecin homéopathe s’avère toujours indispensable.
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L’usage de l’huile essentielle d’arbre à thé est cependant une autre alternative intéressante contre les lésions de verrues génitales à condition de la diluer avec une autre HE d’olive ou d’amande douce. Le ratio conseillé est de 1 : 4 à appliquer 3 fois par jour pendant 2 jours chaque semaine, ce, durant 3 mois.
Les préventions contre les verrues génitales
Pour se protéger des verrues génitales, la circoncision chez les hommes est plébiscitée, de même pour l’usage de préservatifs permettant de se protéger contre les IST. La vaccination anti-VPH est aussi conseillée chez ceux qui n’ont pas encore été en contact avec. On cite 2 vaccins prophylactiques dont le Garsdasil, contre le VPH 6, 11, 16 et 18 et le Cervarix, anti VPH 16 et 18, le vaccin qui sert à prévenir les cancers de l’anus et du col de l’utérus.